Pour notre camp nous avons choisis de le réaliser en partenariat avec l’association les bergers du Jura. Notre souhait était de nous plonger au cœur du métier de « berger », dont le vrai nom est « gardien de génisses » (une génisse désignant une vache n'ayant pas encore eu de veau).
Pendant notre camp nous avons pu observer que la préoccupation majeure du berger était le bien être de son troupeau. Le matin on partait chercher le troupeau dans les pâturages pour rentrer les génisses dans l’étable (chacune ayant sa place) pour la journée afin de les protéger de la chaleur et des mouches. L'eau, récoltée lors des pluies, est ainsi économisée. Cette technique permet aussi de préserver au maximum les pâturages en évitant aux vaches de piétiner l'herbe qui repousserait moins vite.
L’après midi on nettoyait les parcs : on coupait les plantes invasives (principalement les chardons) qui privent les vaches de la bonne pâture.
Vers 17h, avec l’arrivée de la fraicheur, on sortait les génisses pour qu’elles passent la nuit au frais et qu'elles puissent enfin manger de l'herbe fraîche. Ainsi on pouvait nettoyer « l’écurie » (l’étable) : sortir le fumier à la fourche et à la brouette.
Cette rencontre nous a confirmé qu'être berger était un métier rude et difficile de part leur style de vie qui est très rudimentaire (pas d’électricité ni eau potable ni même réseau téléphonique). Ce sont des gens passionnés, proche de la nature qui aiment leur troupeau.