Lundi 7 mai, Morgane et Marie sont allées présenter le projet à deux classes de CM2 de l'école Marcel Pagnol (Léognan). Cette rencontre marque le début du partenariat avec l'école.
Après avoir expliqué ce qu'était le scoutisme, puis présenté notre destination, nous leur avons parlé de nos différentes actions sur place. Cette présentation avait pour but d'expliquer aux enfants leur rôle dans notre projet : fabriquer un jeu de société typique français afin de faire découvrir notre culture aux enfants péruviens. Intéressés et intrigués par ce que nous leur avons raconté, ils nous ont posé de nombreuses questions, et nous ont fait part de leurs idées de jeux de société qu'ils pourraient réaliser. Voici la liste qu'ils ont dressée :
Le grand intérêt qu'ont porté les enfants au projet, et leur imagination débordante présage un beau jeu de société que nous vous présenterons dès qu'il sera fini !
Le Courrier de Gironde nous a consacré un petit article sur notre projet et notre motivation ! Ils ont su mettre en avant notre projet et notre motivation, nous les en remercions chaleuresement !
Bonne lecture ! Mais si vous êtes curieux et que cette courte description ne vous suffit pas, nous avons écrit un article plus étoffé que nous vous invitons à lire :)
Présentation du pays : La République du Pérou
En résumé :
- 30 millions d’habitants
- Capitale : Lima
- Surface : 1 285 220 km2
- Climat : Tropical (à l’Est), désertique et sec (à l’ouest)
- Trois langues officielles : Espagnol, Quechua et Aymara
L'éducation :
Comme constaté par l'association Intiwawa, les écoles du Pérou sont financées par le gouvernement et des fondations privées, mais les différences de qualités d’enseignement entre ces établissements sont très élevées. Le système actuel ne profite qu’aux élèves issus de familles riches qui peuvent se permettre d’envoyer leurs enfants dans de meilleures écoles. Les enfants qui vivent dans des familles pauvres n’ont presque aucune chance d’accéder à une bonne école et donc d’avoir un enseignement de qualité. D’après l’enquête PISA, le Pérou est le seul des cinq pays d'Amérique latine (avec l'Argentine, le Brésil, le Chili et le Mexique) où plus de la moitié des jeunes de 15 ans n'a pas acquis le niveau de connaissance et les compétences en lecture suffisantes afin de poursuivre correctement son éducation.
Notre partenaire : “Intiwawa”
Intiwawa (en quechua, “enfants du soleil”) est une association qui a été créée par des péruviens en 2007 pour lutter contre la pauvreté dans les bidonvilles d’Arequipa, la deuxième plus grande cité du Pérou. Leur principal lieu d’action est San Isidro, une ville dans les alentours d’Arequipa qui compte 2 bidonvilles et une école. Intiwawa est l’unique organisation de San Isidro. L’association concentre ainsi ses efforts là bas pour assurer un avenir meilleur pour les personnes locales.
Aujourd’hui, Intiwawa compte environ 200 membres venant de 28 pays différents.
En 2012, Intiwawa a construit la “Casa Intiwawa” (Maison Intiwawa) à San Isidro pour avoir un ancrage solide, une proximité avec les habitants. C’est dans ce bâtiment que les projets peuvent être menés.
Les trois principes d’Intiwawa :
- 100% des dons vont directement aux activités faites au Pérou
- Le travail est uniquement bénévole.
- L’association ne refuse aucune aide. Elle offre autant de flexibilité que possible pour permettre aux volontaires d’apporter leurs propres idées à l’organisation.
San Isidro et ses conditions de vie :
- problème de malnutrition et d’hygiène
- Éducation généralement insuffisante (taux d'illettrés très élevé)
- Les enfants qui vivent dans les bidonvilles doivent aller travailler (fabrication de briques)
- Travail dans des conditions éprouvantes et mauvaises pour la santé
Notre projet au Pérou
Notre projet compagnon se fait en partenariat avec l’association Intiwawa. Pendant 21 jours, nous participerons aux actions de cette association. Notre projet comporte 4 aspects :
Activités auprès des enfants :
Nous porterons un soutien scolaire aux enfants qui vont à l’école de San Isidro. L’aide aux devoirs se fait à la Casa Intiwawa du lundi au jeudi entre 15h et 17h. Les enseignants locaux travaillent en partenariat avec les volontaires d’Intiwawa pour encadrer et accompagner les classes. Nous seront ainsi chacune responsable d’un petit groupe d’enfants, sous la responsabilité d’un enseignant.
De plus, le vendredi de 15h à 17h, nous organiserons des activités ludiques pour les enfants. D'habitude, ce temps est consacré à promouvoir la culture péruvienne et celle d’autres pays. Ainsi, nous profiterons de notre origine française pour échanger sur notre pays, notre culture, nos pratiques... Outre l’échange direct avec nous quatre, nous avons envie de faire profiter cet échange interculturel avec des enfants français.
Comme vu avec l’association, avant de partir, nous fabriquerons avec des enfants en France un jeu de l’oie. Dans chaque case, nous poserons aux enfants des questions du mode de vie français (les saisons, les habitudes culinaires, l’école, les paysages,...). Une fois sur place, nous pourrons le partager avec les enfants péruviens, à qui nous proposerons de faire de même pour les enfants français.
Enfin, le samedi, l’association organise de 9h à 13h des activités ludiques (théâtre, danse, sport et des ateliers qui aident les enfants à apprendre les maths, l’anglais et des cours d’informatique). Car même si le but principal de l’association est d’accompagner les enfants dans leur éducation scolaire, le jeu est aussi encouragé pour laisser la créativité des enfants s’exprimer.
Rénovation des salles de classes :
Nous rénoverons les trois salles de la Casa Intiwawa, qui ont subies des dégâts des eaux, pour que les enfants puissent travailler dans de meilleures conditions. Nous avons un projet de dessiner une fresque sur un des murs. Cette action nous tenait à coeur, car l’aide aux devoirs étant une action éphémère, nous voulions faire quelque chose qui soit ancré dans le temps et surtout qui leur sera utile même une fois que nous serons parties.
Faire découvrir le scoutisme aux enfants avec les scouts péruviens
Nous allons organiser deux week-ends scouts avec les enfants de San Isidro et des enfants d’un autre village, dans la vallée de Colca. C’est un projet que nous construisons avec les scouts d’Arequipa et Intiwawa. Nous organiserons des randonnées, des jeux, des veillées scoutes… Ce sera l’occasion pour nous d’apporter notre expérience scoute française et pouvoir en apprendre plus sur le scoutisme péruvien, tout en transmettant aux enfants l’esprit scout que nous choyons tant.
Comment s'est déroulé le projet de solidarité internationale cet été ? C'est ce que nous allons vous expliquer dans cet article. Notre projet s’est déroulé au sud du Pérou près de la ville d’Arequipa. L’association Intiwawa, avec laquelle nous étions en partenariat, est implantée dans le village de San Isidro à 45 minutes d’Arequipa. Notre action a duré 3 semaines, du 12 juillet au 1er août 2018.
Ce projet fut pour chacune de nous une étape clef de notre parcours de vie. La réalisation de A à Z d’un projet de cette ampleur, nous a fait grandir et devenir plus confiantes en nos capacités. Nous avons appris beaucoup de choses et nous en apprenons encore grâce à la restitution qui est toujours en cours (et qui, quelque part, le sera toujours de par nos témoignages).
Qu’avons-nous fait durant notre projet ?
Notre projet compagnon a donc été construit en partenariat avec l’association Intiwawa mais aussi avec les scouts péruviens d’Arequipa (qui sont présentés dans cet article). Pendant 21 jours, nous avons participé, avec les scouts, aux actions de l’association.
Notre projet comporte 4 aspects :
Rénovation de l'extérieur de la casa Intiwawa :
Nous devions à l’origine rénover les salles de la casa Intiwawa. Finalement, les enfants étant présents durant les après-midi nous avons décidé avec les bénévoles d’Intiwawa ainsi que les scouts, de rénover les murs du patio de la casa Intiwawa (évitant ainsi l’exposition aux odeurs de peinture trop agressives dans les salles). Tous les matins pendant 3 semaines, nous avons rénové avec l’aide des scouts péruviens le patio. Nous avons repeint quatre murs différents, rénové la peinture d’un mur et ajouté une fresque pédagogique dans une des salles (le dernier jour lorsque les enfants étaient en vacances). Nous avons réalisé les peintures avec l’aide des scouts et les idées de chacun ont été exploitées. Notre partenariat a ainsi permis de créer des œuvres pleines de symboliques. L’arbre de vie, par exemple, reflète ainsi le bénévolat international (grâce aux fruits/drapeaux), la paix, Intiwawa, le Pérou et le scoutisme à l'échelle mondiale. Les bénévoles ont été agréablement surpris par ces peintures tant par les symboles qu’elles véhiculent que par l’ambiance apaisante qu’elles créent.
Nous sommes très fières du travail qui a été accomplie, la réalisation de la peinture s’est très bien organisée. Certains étant plus habiles en dessin dessinaient les croquis, d’autres très patients pouvaient peindre les détails d’autres encore se chargeaient des aplats de couleur. Avec ces peintures, nous avons eu l’occasion de laisser une trace pérenne de notre passage.
Nous avions laissé à l’association Intiwawa divers pots de peinture pour pouvoir ajouter des fruits à l’arbre de vie ou le rénover en cas de besoin. Et à Noël nous avons reçu une photo de l’arbre qui s’est paré de nouveaux fruits (et donc, de nouveaux drapeaux) ! Il s’agit donc réellement de l’arbre de vie d’Intiwawa, évoluant au gré des venus de bénévoles et de l’évolution de l’association.
Aide aux devoirs :
Nous avons réalisé de nombreux temps d’animation auprès des enfants d’Intiwawa. Ces temps d’animation se situaient avant et après que les enfants aient réalisé leurs devoirs. Nous avons organisé des jeux de ballon, du dessin, des jeux de société et d’autres activités. Les scouts et certains bénévoles étaient avec nous pour ces temps d’animation.
Nous avons également participé à l’aide aux devoirs. Marie et Morgane aidaient les bénévoles à s’occuper des enfants les plus grands. Marilys et Sarah, quant à elle, étaient avec d’autres bénévoles ainsi qu’une enseignante professionnelle pour s’occuper des plus jeunes. A travers diverses animations ludiques et des exercices nous avons pu soutenir les enfants dans leurs apprentissages. Heureusement que nous étions aidées des bénévoles et de certains scouts car nous avons rapidement pris conscience de la difficulté de réaliser du soutien scolaire auprès d’enfants qui ne parlent pas notre langue natale. Au-delà de la barrière de la langue tout le système d’apprentissage est différent, les méthodes mathématiques, les matières mais aussi l’Histoire du Pérou (dont nous ne savions pas grand-chose). Les enfants ont été très compréhensifs et lorsque nous n’étions pas en capacité de leur venir en aide nous faisions appel à l’enseignante.
Enfin, le samedi, l’association organise de 9h à 13h des activités ludiques (théâtre, danse et autres sports). Nous avons donc participé à ces activités. Danse, théâtre, dessin et jeux de plein air ont été pour nous l’occasion de discuter, jouer et échanger tant avec les bénévoles d’Intiwawa, qu’avec les scouts ou les enfants de San Isidro.
Faire découvrir le scoutisme aux enfants avec les scouts péruviens :
Nous devions réaliser deux week-end de découverte du scoutisme. Malheureusement l’un des deux week-end a dû être annulé, car nous nous sommes rendus compte avec Intiwawa qu’organiser 2 week-end était trop ambitieux pour le temps que nous avions. Nous avons donc organisé un week-end scout avec 20 enfants de San Isidro. Le week-end a commencé le samedi matin. Nous avons récupéré les jeunes à la casa Intiwawa et nous sommes tous partis en bus sur le lieu de camp. Le week-end a pris fin le lendemain matin. Les temps d’animation de ce week-end ont été préparés avec les scouts péruviens. Pour le côté pédagogique du week-end nous avons dû longuement discuter avec les scouts péruviens puisque nos habitudes de scoutisme n’étaient pas les mêmes. Nous avons donc fait des compromis pour que chacun puisse participer, se sentir bien et utile. Ces compromis ont également permis aux enfants de San Isidro de découvrir le scoutisme français et péruvien. Une véritable ouverture vers l’international. Pour les temps d’animations nous avons autant organisé des jeux péruviens que des jeux français. Ce qui nous a permis, à nous aussi, de découvrir les activités de l’autre pays. Les enfants ont eu la possibilité de faire une veillée autour d’un feu et de dormir sous tente, une grande première pour beaucoup. Le matériel pour ce week-end a été mis à disposition par les scouts d’Arequipa (tentes et matériel de cuisine). Certains bénévoles d’Intiwawa nous ont accompagné pour ce WE. Ils ont aidé pour l’animation et l’intendance.
Ce week-end a beaucoup plu (autant aux enfants qu’aux bénévoles d’Intiwawa) cela leur a permis d’échanger autrement que dans le cadre de de l’aide aux devoirs. L’association pense renouveler l’expérience.
Échange interculturel :
Durant la préparation du projet nous avions prévu de fabriquer un jeu de société avec les enfants d’une classe de CM2. Ce jeu de société devait être construit autour du thème “Ma vie en France” (saisons, habitudes culinaires, école, paysages,...). Une fois sur place, nous aurions dû le partager avec les enfants péruviens, à qui nous aurions proposer de faire de même pour les enfants français, en créant un jeu de société péruvien. Ce projet n’a pas abouti. Le jeu de société devait être fabriqué durant le mois de février. Hors celui-ci n’a été remis que très tard par les enfants de l’école primaire (quelques jours avant notre départ). De plus il n’était pas adapté aux échanges avec les péruviens étant non seulement très complexe mais aussi ne présentant pas la culture française. Nous avons longtemps réfléchi à une solution mais nous n’en avons pas trouvé. De plus les temps interculturels de l’association (le vendredi de 15h à 17h) étaient déjà très bien organisés par les bénévoles. Nous n’avons pas osé proposer notre jeu qui n’était que peu adapté au contexte. Néanmoins, ayant aujourd’hui de nombreux contacts au sein des scouts et d’Intiwawa nous avons décidé d’envoyer un jeu aux enfants d’Intiwawa.
Nous avons déjà mis au point le jeu « Une année en France » ou « Un año en Francia » (qui a été mis à disposition des enfants durant notre soirée de restitution) ! Il s’agit d’un jeu durant lequel le joueur suit les aventures de Véronica, une Péruvienne. Ayant passé un an en France, celle-ci, de retour dans son pays d’origine, tient à témoigner de son expérience. Elle présente donc la culture Française à travers ses symboles, ses spécialités, ses saisons et ses villes. Le jeu est fonctionnel. Les règles sont écrites, le plateau de jeu est prêt. Il ne reste plus qu’à le traduire en espagnol pour l’envoyer aux enfants péruviens. Ils pourront ainsi découvrir la culture française depuis un point de vue péruvien. Nous vous tiendrons, bien évidemment, au courant de l’avancé de ce projet.
Pour conclure :
Tout d’abord nous aimerions souligner la grande joie de l’aboutissement de ce projet. Ce fut un projet extrêmement enrichissant, tant au niveau de la préparation que du séjour au Pérou lui-même. Il nous a permis de nous rendre compte que nous étions capables d’organiser et créer une action solidaire du début jusqu'à la fin. Il nous a également permis de prendre conscience de notre capacité d’adaptation dans un pays étranger.
Le Pérou est devenu, pour chacune de nous, une sorte de deuxième maison où nous savons que nous sommes les bienvenues chez des personnes en qui nous avons réellement confiance. Nous ne nous attendions pas à réussir à créer autant de liens forts avec des personnes parlant une langue étrangère. De plus, ce séjour dans un pays étranger nous a également permis, pour nous qui n’étions jamais sorties d’Europe, de prendre conscience des différences culturelles dans le monde mais aussi des similitudes et de tout ce que nous avons à partager et à apprendre des autres. Nous avons pu expérimenter pendant tout un mois la communication à travers une langue qui n’est pas notre langue natale. Cela fut très enrichissant. Et cela nous a appris que ce n’est pas la langue le plus important pour communiquer.
Nous nous sommes également rendues compte que notre action, quoique utile, n’en reste pas moins minime face à toutes les problématiques du monde actuel et du Pérou. La solidarité internationale, pour nous, prend toute sa saveur dans les rencontres et le partage. Nous avons tous unis nos efforts dans un but commun qui, certes, à l’échelle d’un pays, ou même d’une ville, ne représente pas grand chose mais qui, pour Intiwawa et nous (l’équipe de scouts péruviens et français) représente beaucoup. Cela représente des efforts, une préparation, des rencontres, du partage, des découvertes extraordinaires et des échanges inoubliables.
« Voyager sans rencontrer l’autre, ce n’est pas voyager, c’est se déplacer » Alexandra David Neel
Rencontrer l’autre. Le ciment de notre projet au Pérou à vrai dire. Les rencontres ont guidé cette aventure du début à la fin. Même le projet fini, nous garderons au plus près de nos coeurs ces échanges, ces sourires, ces gestes, ces moments uniques et précieux que nous avons partagé avec plus de gens qu’on aurait pu espérer avant de partir. Nous sommes revenues du Pérou remplies d'allégresse, nourries de ces rencontres, et encore abasourdies par le bain d’amour dans lequel nous avons été plongées pendant ces quatre semaines.
Nulle d’entre nous n’aurait pu imaginer que toutes ces personnes dont nous croiserons la route plus ou moins longtemps, puissent êtres si touchantes et généreuses.
À commencer par la première personne à nous accueillir sur le sol péruvien : Damien, le parrain de Marilys, suivi de sa femme péruvienne et le reste de leur famille. On ne pouvait rêver mieux comme accueil, ils nous ont fait découvrir les spécialités, l'histoire du Pérou, les astuces, nous ont donné des conseils, nous ont accompagnés pour certaines démarches… Cette première rencontre donnait le ton pour le reste du voyage : nous avons été reçues avec amitié et bienveillance.
Les personnes prenant part au projet ont été celles avec qui nous avons passé le plus de moments et sont devenues essentielles pour nous. Ce qui est sûr, c’est que sans elles, notre projet aurait eu une toute autre saveur. On peut l’assurer : ces rencontres ont rendues notre séjour extraordinaire, nous nous sommes liées d’amitiés avec des gens en or, pas si ordinaires que ça.
Ne voulant pas les laisser dans l’ombre, nous allons vous les présenter, en essayant de n’oublier personne !
Tout d’abord il y a Rafael, il a été notre premier contact avec le Pérou, et avec l’association. Ayant été lui-même scout, nous étions déjà liés, et la construction du projet avec lui a renforcé nos liens, avant même que nous nous rencontrions. Nous communiquions avec lui à l’écrit, il était donc plus facile de se comprendre en espagnol. Il a toujours été disponible, malgré nos très nombreux messages. C’est donc naturellement que lorsque nous l’avons réellement rencontré à Arequipa que les liens se sont renforcés. C’était notre papa Rafa, notre personne de référence qui tenait à ce qu’on se sente bien, toujours une petite blague sous le coude et des mots gentils. Malgré son emploi du temps chargé, il faisait en sorte de venir nous voir tous les jours. Et nous, ses “hijas francesas” comme il nous appelle, sommes vraiment reconnaissantes de tout ce qu’il nous a apporté, c’est grâce à lui que le projet a pu être construit, et donc que nous avons pu connaître notre papa péruvien.
Avant de partir au Pérou, nous avons également pu discuter avec certains scouts du groupe Santa Clara, les rovers d’Arequipa (l’équivalent des compagnons). Une fois sur place, ils nous ont aidé pour le projet, notamment lors du week-end scout. Nous avons aussi pu davantage les connaître lors d’un repas commun et de quelques jeux. Certains d’entre eux comme Stéphanie, Catherine, Lucia, Alejandro, Alonso nous ont aidé pour les peintures lorsqu’ils le pouvaient en fonction de leurs disponibilités. Ils étaient très gentils, de bonne humeur et attentifs.
Les scouts d’Intiwawa Juvenil nous ont également aidé. Ce groupe scout s’est construit à l’initiative de Rafael quand il a su que nous, des scoutes françaises allions aider Intiwawa. Rafael a voulu monter un groupe scout qui serait directement lié à l’association. C’est donc ainsi que nous avons pu connaître Toro et Josthin, qui sont devenus de vrais amis.
Alexandro, que tout le monde connaît sous le nom de Toro, est effectivement imposant avec un piercing sur le nez, mais il ne faut pas se fier aux apparences, Toro est adorable, gentil, attentionné et doux. Toujours avec le sourire, toujours prêt à nous suivre dans nos folies, toujours prêt à faire la fête avec son petit déhanché, ou à nous faire découvrir le pays, Toro était un pilier pour nous une fois que nous l’avons rencontré. Notre ami Toro, on ne peut l’oublier, il était so precious pour nous.
Et il ne faut bien sûr pas oublier Josthin… Il aime tellement le français, qu’il préfère qu’on l’appelle Justin. Notre petit ange gardien péruvien a commencé l’aventure avec nous dès l’aéroport, jusqu’à la fin du projet, mais c’est pas fini, on continue à le voir par skype encore 6 mois après. Notre Justin, c’est une personne tellement formidable qu’on se demande s’il existe vraiment ! Venu du ciel pour égayer nos vies sans doute ! C’était le cinquième doigt de l’équipe, il nous accompagnait toujours, ravi de partager sa culture et d’en apprendre sur la nôtre. Sans lui, tout aurait été différent. Artiste dans l’âme, rêveur, attentionné, patient (il en faut avec nous !), même ses retards faisaient partie de son charme. On a eu tellement de chance de l’avoir rencontré…
Toutes ces personnes sont comme notre famille péruvienne. Il nous manquent énormément, autant vous dire qu’il a été déchirant de les quitter. Seulement trois semaines ensemble, trois semaines magiques, sans répit, épuisantes, mais exceptionnelles.
« Les petits moments d’aujourd’hui deviennent de précieux souvenirs de demain» Proverbe africain
Il ne faut pas oublier aussi tous les bénévoles d’Intiwawa qui nous ont accompagnés lors du projet, Luis, Carina, et tant d’autres qui même si nous nous voyions pas tant que ça, ont toujours été disponibles. Nous avons notamment rencontré Valentina, une française qui habitait dans le même logement que nous, avec qui nous avons bien sympathisé. Une fille qui croque la vie à pleine dent, tout sourire, pleine de bonne volonté, elle nous faisait bien rire avec ses histoires !
Les enfants de l’association ont aussi été de rencontres importantes. Il y en avait beaucoup, alors difficile de retenir tous les noms ou d’avoir de petits moments avec chacun. Même si notre espagnol était loin d’être parfait, les enfants étaient indulgents et tentaient de nous comprendre. Certains étaient avides d’en connaître plus sur nous, sur nos “drôles de chemises et foulards”, la boussole de Morgane était un mystère à résoudre pour la plupart. Ils étaient attachants à leur façon, et nous les avons redécouverts lors du week-end scout. Nous retiendrons leurs sourires, leur curiosité, leur joie de vivre et d’apprendre.
“Un sourire coûte moins cher que l'électricité, mais il donne autant de lumière” Abbé Pierre
L’article serait très long si nous continuions à décrire chaque personne que nous avons rencontré et qui nous a marquée tout au long de notre voyage au Pérou. En dehors du projet en lui-même nous avons croisé la route de personnes qui nous ont fait voir les choses d’un autre point de vue, comme le couchsurfeur à Cusco, Jimmy, qui nous a fait découvrir le chamanisme, les énergies, les chaccras, le raiki en nous amenant dans un temple de la lune et du soleil. Une rencontre pas banale, on peut le dire !
Nous avons aussi rencontré de nombreux scouts tout au long du voyage, des équipes compagnons, mais aussi des scouts venant de toute l’Amérique latine, puisqu’un jamborée avait lieu à Cusco, nous avons ainsi pu parler avec des scouts chiliens, vénézuéliens,… Que de discussions, que de sourires échangés, quel bonheur de pouvoir découvrir de telles personnes, si différentes mais si semblables en même temps. L’envie de discuter prend le pas sur la difficulté de parler et comprendre l’espagnol.
Une des leçons que nous pouvons retenir de ces rencontres, c’est que peu importe d’où nous venons, où nous allons, quelle langue nous parlons, ce qui importe, c’est l’envie de partager, de découvrir, d’échanger. La manière de le faire en découlera naturellement.
Donner et recevoir. Nous sommes venues au Pérou plus dans l’optique de donner, et nous avons reçu. Nous avons été renversées par cette vague de tolérance, d’amour et de bonheur.
“Une nouvelle rencontre, c’est une couleur de plus sur la palette de la vie” disait Grégoire Lacroix. On peut vous dire qu’en rentrant en France, notre palette était plus que colorée !
Nous avons commencé notre découverte du Pérou à Lima en compagnie de Damien, le parrain de Marilys, et de Carmen son épouse. La visite de Lima nous a permis de commencer à nous imprégner de la culture péruvienne. De plus, être en compagnie de personnes parlant français a véritablement facilité notre temps d’adaptation.
Lima est la capitale du Pérou et aussi la ville péruvienne comptant le plus d’habitants (environ 10 millions). Lima a été fondée par les conquistadores en 1535. C’est une ville à l’architecture datant principalement de l’époque coloniale. Son centre-ville a d’ailleurs été classé patrimoine mondial de l’UNESCO.
Nous avons commencé notre visite de Lima en douceur en allant découvrir le marché local, les conditions sanitaires (notamment de la viande) ont fait bondir Sarah. Nous vous mettons une photo à l’appui.
Notre visite de Lima a continué en douceur avec la visite de la basilique et du monastère Saint-François d’Assise. L’église a été consacrée en 1673. Il s’agit d’une très belle basilique mais ce qui nous a le plus marqué dans cette visite ce n’est pas l’église, ses peintures ou son architecture… Mais bien ce qu’il y a dessus : les catacombes. Nous avons eu l’opportunité de les visiter en compagnie d’une guide qui nous a expliqué en détail l’histoire de ce lieu unique. Les catacombes ont été redécouvertes en 1943, elles ont servi de lieu de sépulture jusqu’en 1808 (année où le cimetière de Lima, à l’extérieur de la ville, a été ouvert). Les cryptes sont construites en briques et en mortier, elles sont très solides et ont ainsi pu résister à plusieurs tremblements de terre. On estime que 25 000 corps ont été déposés dans les catacombes. Tous ces corps ont été triés, nettoyés et même agencés (comme la photo en témoigne). C’est principalement cette volonté de donner un ordre au chaos des catacombes qui nous a marqué. Ce fut donc une visite surprenante !
Nous nous sommes ensuite rendu à l’ancienne Gare Desamparados qui aujourd’hui est devenue la maison de la littérature péruvienne. Il s’agit d’un lieu de rencontre, de réflexion et de création autour de la littérature. Ce lieu appartient au ministère de l’Education et à ce titre les services et expositions sont pour la plupart gratuits, l’objectif étant de diffuser des connaissances sur la littérature péruvienne et d’encourager la production littéraire. Le lieu contient notamment une bibliothèque, des salles de lecture et un café. Un très bel endroit et un exemple de réhabilitation de lieu.
Plus loin dans Lima se trouve la fameuse Plaza Mayor, la place principale de la ville. Nous y avons visité la cathédrale Saint-Jean et avons pu voir le palace municipal et le palais de l’archevêque. Nous avons également vu le palais du gouvernement péruvien et la relève en musique des gardes assurant l’escorte du président de la République du Pérou. Pour la note historique il s’agit des gardes dragons du régiment de cavalerie Maréchal Nieto. Cette relève de la garde (el cambio de guardia) est un spectacle qui a lieu tous les jours à midi.
Enfin, nous avons eu l’occasion de visiter deux lieux catholiques. Le premier fut la maison de Rose de Lima. Une femme qui fut canonisée par le pape Clément X en 1671, elle fut ainsi, la première sainte du nouveau monde et surtout la patronne de la ville de Lima. Très jeune elle décida de consacrer sa vie à Dieu, à vingt ans elle se réfugie dans un minuscule ermitage au fond du jardin de ses parents où elle restera le restant de ces jours dans la prière et les mortifications. Elle se dévouera au service des opprimés et des persécutés. Elle mourut à l’âge de 31 ans. Les catholiques ont pour habitude d’adresser des prières à la Sainte en jetant des bouts de papier dans le puit du jardin de sa maison.
Le second lieu catholique que nous avons visité est l’église de Maria Magdalena, qui se situait à côté de la maison du parrain de Marilys. Une très belle église, richement décorée.
Ce fut notre dernière visite à Lima. Mais notre aventure péruvienne ne faisait que commencer !
Même durant notre expériment nous avons eu l’opportunité de continuer à découvrir le Pérou et ses lieux d’intérêts.
Arequipa est la deuxième ville du Pérou en terme de nombre d’habitants (Plus d’un million). Elle est surnommée la ville blanche à cause de son architecture et notamment de la couleur des pierres utilisées pour la construction des bâtiments. Il s’agit de sillar, une roche d’origine volcanique de couleur banche donc. Etymologiquement, Arequipa signifie « près de la montagne », ce nom s’explique facilement lorsque l’on voit le Misti surplombant la ville. Le Misti est un volcan de 5822 mètres de haut, son sommet fut enneigé durant tout notre séjour. Nous avons vraiment beaucoup apprécié la vue, le nombre de photo que nous avons prises en témoigne.
Une autre particularité notable d’Arequipa est qu’elle abrite le plus grand couvent du monde. Santa Catalina compte, aujourd’hui encore, une communauté de 40 sœurs carmélites. Le couvent a abrité jusqu’à 450 religieuses qui n’avaient aucun contact avec le monde extérieur. Il fut construit en 1579, sa surface est de 20 462 m². Nous avons eu la chance de visiter ce lieu exceptionnel à la fin de notre séjour. Ce qui nous a le plus surprise durant notre visite fut la conservation du lieu. Le couvent a, en effet, conservé son état architectural d’origine (du XVIe siècle).
C’est une véritable ville dans la ville, nous avons mis plusieurs heures à le visiter. Les maisons des sœurs ont été ouvertes au publique ce qui permet de découvrir le mode de vie de ses femmes, leur façon de cuisiner, de vivre, de prier… Nous avons découvert les diverses installations de la vie en communauté : cuisine, lavoir et même cimetière. Les sœurs de Santa Catalina avaient tout ce qui leur fallait pour vivre isolées et c’est assez exceptionnel de pouvoir constater le fonctionnement unique de ce lieu.
Nous avons également eu la chance de visiter des lieux d’exception en compagnie de nos amis scouts d’Arequipa. Nous sommes notamment allés à Yura en compagnie de Josthin et Alexandro. Yura est un petit village à une heure d’Arequipa. Il s’agit d’un lieu de détente où il est possible de se détendre dans les sources d’eau chaudes. Nous n’avons malheureusement pas pu nous baigner faute de place dans les divers bassins (l’entrée dans le site était donc fermée). Mais nous avons tout de même passé une superbe journée. Une ballade dans les collines au-dessus de la ville nous a offert des paysages à couper le souffle à la fois sur la ville en contrebas et sur le Misti. Nous avons déjeuné au bord d’une rivière et avons profité du temps qu’il nous restait pour discuter et jouer. Un moment en dehors du projet très agréable qui nous a permis de nous connaitre un peu mieux.
Enfin, la dernière visite véritablement marquante de notre séjour à Arequipa fut la visite du canyon de Colca. Ce canyon profond de 3 400 mètres se situe à 5h d’Arequipa. Nous nous y sommes rendu en bus et en compagnie de Josthin. D’ailleurs, pour l’anecdote, le départ fut assez chaotique. Notre bus n’avait pas fait 10 kilomètres que deux de ses pneus ont éclatés. Plus de peur que de mal : après quelques minutes d’attente notre bus a été remplacé par un autre et notre aventure a continuée. Une fois à Colca nous nous sommes rendus à Cruz del Condor, un point de vue exceptionnel duquel nous avons pu observer le vol des Condors des Andes. Il s’agit d’un des plus grands oiseaux du monde (jusqu’à 3,50 mètres d’envergure) ! Ce fut un magnifique spectacle et un grand chalenge photographique. Tout comme Yura, Colca offre la possibilité de se baigner dans les sources d’eaux chaudes et cette fois-ci Marie et Morgane ont pu en profiter. Notre visite du canyon de Colca n’aura duré qu’un jour et pourtant cela aura été une journée marquante, tant par les paysages que nous avons eu la chance de voir, que par le vécut partagé.
A la fin de notre projet nous avons quitté Arequipa et ses paysages désertiques pour nous diriger vers l’est du pays et l’ancienne capitale Inca : Cuzco. Le climat de cette région était vraiment différent de celui que nous avions connu à Arequipa, il faisait beaucoup plus froid ! En effet, la ville est à plus de 3 000 mètres d’altitude et le mois d’août est un mois hivernal au Pérou.
Nous avons commencé notre semaine de découverte par la visite de Cuzco. Il s’agit d’une ville extrêmement riche culturellement et architecturalement parlant. La Plaza de Armas (la place des armes), qui est la place principale, est un endroit que nous avons tout particulièrement apprécié. Un Cristo Blanco (Christ Blanc) surplombe la ville. Nous nous y sommes rendu plusieurs fois, ce lieu permettant d’admirer la ville de haut. De jour comme de nuit la vue y est magnifique !
Cuzco est une ville qui attire énormément les touristes à cause des nombreux lieux d’intérêts aux alentours. Il existe d’ailleurs une multitude d’agences touristiques proposant des circuits et visites pour tous les goûts (et tous les budgets).
De notre côté, nous avons eu l’opportunité de loger chez un habitant de Cuzco qui nous a fait découvrir d’anciens temples Inca. Nous avons ainsi pu visiter de très importants lieux spirituels de la culture Inca, découvrir les temples du soleil et de la lune ainsi qu’une grotte de célébration du culte de la terre mère (Pachamama). Nous avons également observé des chamanes en plein travail. Ces pratiques sont encore très largement répandues.
Notre semaine de découverte a également été pour nous l’occasion d’acheter des produits artisanaux locaux. Nous nous sommes ainsi rendu au marché de Pisac à 33 kilomètres de Cuzco. Il s’agit d’un village principalement connu justement pour son marché mais également pour ses ruines et son architecture. Cette rapide visite nous a permis de mieux appréhender la région de Cuzco, de mieux comprendre l’architecture et l’artisanat local.
Le troisième point fort de notre semaine de découverte fut sans aucun doute le Machu Picchu. Nous nous sommes rendues sur place en bus, plus de 8h de trajet à travers les montagnes péruviennes. Nous avons ainsi pu voir de superbes paysages, passer dans des villages typiques et même voir de la neige ! Ces 8h de trajet ont été suivit de 2h de marche pour nous rendre à Aguas Calientes (la ville la plus proche du Machu Picchu). Ce n’est que le lendemain, et après 1716 marches, que nous sommes arrivées à l’entrée des fameuses ruines du Machu Picchu. Elles ont été découvertes en 1911 par l’archéologue Hiram Bingham et son équipe. Ils étaient alors en exploration pour tenter de trouver une autre cité Inca : Vilcabamba. C’est un campesino (paysan) de la région qui guida Bingham vers les ruines enfouies du Machu Picchu (Machu Picchu étant le nom donné à la montagne par les locaux, cela signifie Vieux Pic). C’est donc par hasard que ces anciennes ruines ont été découvertes, personne ne se doutait alors qu’il n’y avait, non pas une, mais deux, ruines de cité Inca dans la région.
La visite du Machu Pichu nous a offert bien des surprises. Il est incroyable de constater le travail des archéologues, les recherches qui ont été entreprises et surtout de marcher dans un endroit autant chargé d’histoire. Chaque coin de rue correspond à un endroit bien précis où, il y a de cela des années, des personnes vivaient, élevaient leurs animaux et cultivaient la terre. Cet endroit que nous avons eu tant de mal à rejoindre avec les moyens actuels abritait toute une population. Il est impressionnant de constater la capacité d’adaptation de l’humain. Enfin, il est important de souligner la beauté des paysages du Machu Picchu et des environs qui sont vraiment à couper le souffle.
Le Machu Picchu est un endroit très touristique tout comme la plupart des lieux que nous avons eu l’occasion de visiter durant notre semaine de découverte. Nous avons néanmoins eu la chance de découvrir ces lieux après avoir passé d’importants moments avec les locaux, ainsi nous avions déjà connaissance de la culture péruvienne et étions curieuse d’en apprendre toujours plus. Nous retiendrons de cette semaine de découverte la diversité de la culture péruvienne, son artisanat et son incroyable histoire ainsi que le fait que nous sommes véritablement capables de nous débrouiller seules dans un autre pays que le nôtre. Cette semaine nous aura sans aucun doute fait grandir et acquérir une meilleure confiance en nous.
Nous ne pouvons pas vous laisser sans un rapide tour d’horizon de quelques spécialités péruviennes ! Nous les avons toutes goutées mais nous avons apprécié certaines plus que d’autres.
Les boissons :
L’émoliente
(Infusion d’orge et de fruits accompagnée de jus de citron et d’extrait de plantes médicinales telle que le lin ou l’aloe vera)
Il s’agit de la première spécialité péruvienne que nous avons goûtée à Lima en compagnie du parrain de Marilys.
Chicha Morada
(Boisson issue d’un maïs violet qui pousse dans la cordillère des Andes)
Nous avons goûté la Chicha Morada à Arequipa en compagnie des scouts.
Le Pisco
(Alcool fort distillé à partir de raisin)
Nous avons également goûté le Pisco à Arequipa en compagnie des scouts.
Les entrées :
Causa Rellena
(Pomme de terre, thon, olives, citron et mayonnaise)
Nous avons goûté cette entrée, qui était fait maison, chez le parrain de Marilys.
Papas a la huancaína
(Pommes de terre, lait concentré, fromage blanc, ail et biscuits salés)
Nous avons goûté cette entrée au restaurant à Lima.
Ceviche
(Marinade de poissons)
Nous avons goûté cette entrée au restaurant, à Cuzco, durant notre semaine de découverte.
Les plats :
Arroz Chauffa
(Riz, poulet, piment, petits pois, gingembre, oignon)
C’est Josthin (Scout d’Arequipa) qui nous a cuisiné ce plat à l’occasion des échanges culinaires que nous faisions tous les midis à la Casa Intiwawa.
Cuy Chactao
(Cochon d’Inde)
Nous avons goûté ce plat typiquement péruvien au restaurant à Cuzco durant notre semaine de découverte.
Les desserts :
Leche Batida
(Lait battu, cannelle, citron, sucre)
C’est également Josthin qui nous a cuisiné ce dessert un midi à la Casa Intiwawa.
Turrón de Lima
(Biscuits sablés, anis, caramel, bonbon)
Il s’agit d’un des gâteaux emblématiques de Lima. Nous l’avons, bien évidemment, goûté là-bas en compagnie de la famille du parrain de Marilys.
Nous avons réalisé la soirée de restitution de notre projet solidaire au Pérou le samedi 19 janvier 2019. Cette soirée s’est déroulée à la salle du fronton à Gradignan.
Tout au long de la soirée nos convives ont pu goûter quelques spécialités que nous avons eu l’occasion de déguster au Pérou :
- Causa Rellana (Thon et pommes de terre)
- Arroz Chaufa (Riz, petit pois et poulet assaisonné)
- Leche Batida (du lait battu avec de la banane)
Nous avons également visionné des témoignages des volontaires et des scouts. Tous ces témoignages seront disponibles sur ce site internet !
Nous avions également organisé une exposition photographique et mis en place un jeu de société présentant la culture française du point de vue péruvien (jeu de société que nous avons conçu nous-même).
Cette soirée a été placé sous le signe de la convivialité et de l'émotion.
Nous remercions encore tous ceux qui étaient présents en espérant que cette soirée vous a plu et que l'on a réussi à vous donner envie de partir à votre tour découvrir le monde et ses merveilles.
Vous en avez entendu parler, vous avez vu leurs têtes en photo, mais qu'en est-il d'entendre leur voix, d'entendre ce qu'ils ont à dire sur le projet, connaître leur point de vue ?
Nous avons collecté le maximum de témoigagnes des bénévoles d'Intiwawa (Carina, Luis, Felix, Valentine) des scouts d'Arequipa (Katherine, Alonso, Justin) de notre Papa Rafa, et après les avoir traduit et sous-titré, les voici, CADEAU !!! Profitez-en bien, et si vous n'avez pas trop le temps, écoutez au moins celui de Justin !
Et c'est pas fini ! Une surprise vous attend à la fin : chacune d'entre nous a raconté en vidéo son meilleur souvenir, ou du moins un de ses meilleurs souvenirs du projet au Pérou (Marie, Morgane, Marilys, Sarah). En espérant que ça vous plaise :)